Depuis le buzz, sans limite, de l’Internet Industriel des Objets (IIoT), toutes les semaines, de nouvelles plateformes logicielles de développement apparaissent sur le marché. Toutes plus puissantes les unes que les autres. Toutes permettant de développer plus rapidement des applications. Hébergées sur site, en mode PaaS ou encore en SaaS… il y en a pour tous les goûts et toutes les couleurs ! Tout ceci nous rappelle un peu une époque que les plus « vétérans de la supervision et du SCADA » ont bien connu. Une époque où de nombreuses sociétés s’étaient lancées dans le développement de logiciels de supervision pour le secteur de l’industrie, alors que nous étions encore à l’ère des systèmes fermés et du développement spécifique à tout va. Wonderware a fait (et fait encore) partie de ces quelques sociétés qui ont radicalement transformé le marché de l’automation, en apportant un logiciel capable de se connecter à plusieurs types et marques d’automates. Un logiciel simple et graphique permettant à tout automaticien de rapidement développer une application métier… car à cette même époque, de plus en plus d’automates sont installés dans les usines et il faut aller vite dans l’intégration de cette automation grandissante. C’était il y a près de 30 ans !
La supervision des années 90, c’était donc principalement l’interface Homme-Machines, implantée au pied des équipements ou dans une salle de contrôle à proximité. On y redessinait le PID de son process, et mieux on ajoutait de nombreuses animations « colorées » pour rendre le tout facile à comprendre par les opérateurs. Ces derniers étaient d’ailleurs les principaux utilisateurs de la supervision et leurs connaissances du process étaient souvent excellentes, car ils avaient connu « l’avant-supervision ». Depuis ces 20 dernières années, la supervision industrielle a évolué au rythme des transformations industrielles. L’Ethernet IP s’est implanté quasiment partout… même dans l’usine. Plus d’équipements à connecter, des réglementations obligeants les industrielles à historiser leurs données de production, de plus en plus d’IHM dans l’usine ayant pour conséquence la volonté à standardiser les applications pour en réduire les coûts de possession, des besoins en reporting plus importants, l’arrivée des ERP et du MES (Manufacturing Execution System) à intégrer avec la supervision… bref de nombreuses évolutions, mais sur une période de 20 ans… Parallèlement à ces évolutions industrielles, le monde qui nous entoure s’est considérablement transformé. La technologie, et notamment Internet n’a pas été sans impact sur notre quotidien. Dans cette même période, nous avons pour la majorité tous eu accès à un PC personnel, à Internet, à la téléphonie mobile puis Internet sur SmartPhone. Nous nous sommes aujourd’hui, pour beaucoup, dotés de tablettes… et peut-être déjà (ou très bientôt) de bracelet ou de montre connectés ! Dans ce contexte, où la technologie est présente partout, il est évident que la supervision a elle aussi très largement évolué. La perception est peut-être parfois différente, mais pour Wonderware par exemple, c’est une réalité sans équivoque, accompagnée qui plus est de la protection des investissements des utilisateurs de la solution. Nous sommes à l’ère de Windows 10 et Wonderware a traversé toutes les générations de systèmes d’exploitation, en maximisant ses investissements R&D sur : la portabilité des applications et l’enrichissement fonctionnel via l’apport de modules métiers pour la traçabilité, le suivi de performance et de la qualité, la gestion des processus Batch, la mobilité, le workflow, la maintenance conditionnelle ou encore le Manufacturing Intelligence…
Aujourd’hui nous sommes à l’ère de l’Industrie du Futur, mise en avant et adaptée dans le monde entier par tous les gouvernements et industriels. La digitalisation des processus industriels a pour but de transformer nos industries en offrant, entre autre, de nouveaux leviers de compétitivité, grâce à une meilleure gestion en temps-réel de la production, de la maintenance, de l’énergie ou encore de tous les flux logistiques. Tous les industriels en sont-ils à cette étape ? Bien sûr que non. Néanmoins, l’Industrie du Futur est un schéma directeur pouvant être poursuivi et mis en place, étape par étape, par tous les industriels déjà en possession de logiciels de supervision. En effet, la supervision est certainement un des piliers central de l’Internet Industriel des Objets (dans le contexte industriel). La raison principale est que la supervision en 2015 n’a plus rien à voir avec sa définition initiale, et que les usages que l’on a pu connaître se sont très largement étendus.
A titre d’exemple, il n’est pas rare aujourd’hui de réaliser un projet de supervision de plusieurs centaines de milliers de points de mesure provenant de systèmes totalement hétérogènes, communiquant via des protocoles très différents (Modbus, Profinet, IEC 61850, BACnet, LON, DNP3…). La supervision connecte aujourd’hui bien d’autres équipements que simplement les automates. Elle s’intègre avec des Gateway IoT en OPC-UA, avec des interfaces de type REST API ou encore directement avec des capteurs intelligents via des interfaces MQTT. Les applications que nous réalisons avec la plateforme Wonderware assurent parfois la surveillance de milliers d’ouvrages industriels, géographiquement implantés dans le monde entier. Wonderware, par exemple, dispose d’une offre Cloud avec Wonderware Online. Une offre disponible en mode SaaS, permettant aussi de répondre aux nouveaux enjeux économiques tout en tirant tous les bénéfices de la puissance de calcul, de stockage, de sécurité et de disponibilité du Cloud. Les architectures Fog, très en vogues, sont disponibles au travers de Wonderware System Platform depuis 2003… Une vision à l’époque très en avance de phase, mais qui aujourd’hui ne se conçoit pas sans !
Finalement, la supervision ne souffrirait-elle pas simplement de son succès en tant qu’interface Homme-Machines, ce qui l’empêcherait peut-être de surfer sur la vague de l’Internet Industriel des Objets… L’important à retenir de ce vaste sujet passionnant est que la supervision (au sens Internet Industriel des Objets) est au cœur de la digitalisation de l’Industrie du Futur et des Smart Cities et qu’elle s’est transformée pour devenir le Cockpit Temps-réel de Gestion des Opérations. Dans ce contexte, choisir sa supervision est loin d’être un choix simple et anodin. Outre le produit, il y a également la pérennité de la société qui est en jeu, mais aussi son écosystème de partenaires intégrateurs. Depuis près de 30 ans, Wonderware a construit un réseau de +3000 sociétés d’intégration dans le monde, qui pour une grande partie sont capables d’accompagner les industriels vers l’Industrie du Futur !
En résumé, la supervision (au sens que nous lui avons donnée ici) doit être :
1- Simple et rapide à mettre en œuvre – quelle que soit l’architecture cible et quelle que soit la complexité et l’envergure du process à superviser
2- Fiable et hautement disponible, même dans les phases d’évolutions, de maintenance ou encore de migration
3- Ouverte pour permettre de connecter tous les équipements de l’entreprise mais aussi intégrer le système d’information
4- Pérenne, car les principaux investissements industriels résident dans l’ingénierie de l’application, pouvant parfois résulter de plusieurs années-hommes de travail
5- Performante pour les opérateurs car le volume de données à traiter est aujourd’hui conséquent. Il est donc essentiel que l’opérateur puisse rapidement identifier toute anomalie sur le process et ainsi réagir vite
6- Evolutive sur le plan fonctionnel et physique car elle est au centre de la gestion des opérations et elle fédère souvent de multiples métiers autour d’interfaces et de fonctions pouvant être très hétérogènes
7- Ergonomique pour permettre à tous les profils d’utilisateurs une prise en main rapide de l’installation en un minimum de temps et de formation
8- Mobile car aujourd’hui l’accès à la supervision doit être possible depuis n’importe où et depuis n’importe quel type d’appareil (PC, Tablette, SmartPhone)
9- Always-On car de plus en plus de profil d’utilisateurs font usage de la supervision (au sens de l’Internet Industriel des Objets)
10- Faible coût de possession car il y aura toujours plus d’équipements à connecter et que de nouveaux besoins émergeront demain. Ces derniers ne devant pas remettre en cause tous les investissements déjà engagés.
Ci-dessous, l’offre Wonderware avec sa plateforme au cœur du Cockpit de Gestion des Opérations :
C’est ainsi que la conçoit Wonderware ! N’hésitez pas à nous contacter via notre site Internet afin que nous puissions vous présenter nos retours d’expérience dans l’univers de l’Internet Industriel des Objets : www.wonderware.fr