La révolution M2M est en marche
Selon une récente étude américaine, menée par le centre de recherche Pew Research, l’année 2025 marquera l’apogée de l’internet des objets et des solutions M2M.
1 600 experts ont été sondés sur les nouvelles technologies de l’Internet des Objets (également souvent résumées en révolution industrielle), sur l’extension du Net, sur le monde des objets connectés. Ce monde où les appareils sont connectés entre eux et aux humains.
Cette nouvelle ère, nous y sommes déjà entrés avec l’apparition des frigos intelligents, des ampoules contrôlés à distance…mais ce n’est clairement qu’un prémice.
D’après 83% des experts sondés, l’Internet des objets atteindra son apothéose d’ici 11 ans. Selon les estimations, il devrait y avoir plus de 50 milliards d’objets connectés en 2020.
Qu’est-ce qui sera connecté ?
Les prévisions laissent perplexes, certes, mais au final qu’est ce qui sera connecté… ou plutôt, qu’est ce qui ne le sera pas ?
Les experts évoquent des habitations où les systèmes pourront identifier des canalisations défaillantes, des services publics qui pourraient relever facilement les compteurs ou mieux gérer les transports. Les entreprises bénéficieront du repérage numérique des marchandises. Les personnes pourront avoir des lentilles intelligentes ou d’autres accessoires qui devraient radicalement changer notre façon de voir le monde. L’évolution de l’environnement et des taux de pollution seront mesurés plus précisément.
Une révolution dangereuse
La liste des avantages observés est longue notamment avec l’amélioration de notre qualité de vie (en termes de soins de santé, de circulation améliorée et sécurisée) ou tout simplement avec des accès informatiques plus simples et plus rapides. Néanmoins, qui dit connexion, dit partage d’informations.
A une époque ou des scandales (comme la NSA) remettent certaines de nos habitudes en questions, la révolution 3.0 et le développement colossal prévu des objets connectés va nous pousser à se poser certaines questions.
Nos données personnelles sont-elles réellement protégées ?
Les failles de sécurité informatique ne pourront-elles pas devenir catastrophiques pour une entreprise ?
Pourra-t-on garder le contrôle de nos vies ?
Les rapports humains ne seront-ils pas remplacés et régis par les nouvelles technologies ?