Avec le web 2.0, les internautes eux-mêmes ont commencé à générer des données et des contenus. Deux facteurs essentiels sont aujourd’hui au départ d’une révolution data devenue vraiment BIG : les réseaux sociaux qui permettent d’échanger des contenus et le M2M (Machine To Machine) qui amplifie la dynamique.
Hier, le nombre de transactions généré était proportionnel au nombre d’individus. Lorsque 100 personnes contactaient leur banque cela nous donnait 100 transactions.
Aujourd’hui, avec une organisation en réseau, le nombre de transactions potentielles est proportionnel au carré du nombre d’individus. Si 100 personnes d’un réseau contactent les 99 autres membres et si chaque personne veut contacter ses amis, on peut arriver à 9900 échanges… Et c’est la génération des contenus des utilisateurs et les échanges entre eux qui a bouleversé la vitesse et la taille de la data.
Cette dynamique de réseau ne se limite pas aux humains et c’est avec le M2M que la data devient presque infinie. Prenons l’exemple de capteurs postés sur le terrain pour un relevé d’informations. Celles-ci remontent vers des ordinateurs qui mesurent l’état du terrain en permanence.
Ces mesures sont utilisées pour optimiser les processus certes mais également aujourd’hui à des fins commerciales, de santé… Le nombre de machines augmente et la démographie est en croissance, les limites du M2M explosent donc et les perspectives sont incroyables !
Et force est de constater que le Big Data est vraiment BIG !
Voici un exemple concret d’échanges de données sur Internet, en temps réel.
